Cancer du sein : l'importance de la prévention

Magali

La découverte de la maladie

Je suis atteinte d'endométriose et j'avais une douleur au sein gauche. Mon gynécologue a donc souhaité contrôler, avec une mammographie, des mastoses que j'avais dans les seins. Et c'est lors de l'échographie que le gynécologue a découvert des microcalcifications, mais au niveau du sein droit. Une biopsie a donc été réalisée et a révélé des cellules cancéreuses dans le sein droit.

Ce cancer était un cancer in situ, c'est à dire qu'il n'était pas infiltrant, c'était un début de cancer.

Tout va bien

J'ai d'abord été choquée par cette annonce et j'ai effectué de nombreuses recherches pour comprendre ce type de cancer. Sachant que le chirurgien était très rassurant quant à la gravité du cancer du sein, je n'étais pas inquiète quant à l'avenir de mon activité de Conseillère VDI. J'ai été arrêtée 3 semaines suite à mon opération afin de pouvoir récupérer, j'ai ensuite suivi un traitement par radiothérapie en parallèle avec mon activité de Conseillère Body Nature.

Cela n'a pas du tout impacté mon activité de Conseillère, ni mon moral, car j'étais confiante dans le déroulé de la maladie.

Mes Clientes ont été très compréhensives pour faciliter l'organisation des Instants Body Nature. J'ai eu beaucoup de soutien de ma famille en parallèle. Cette activité me permettait d'occuper mon esprit, je n'avais pas le temps de me complaire dans cette situation délicate que je rencontrais. Et mon esprit ne le voulait pas de toute façon.

Le traitement du cancer

La chirurgie a enlevé toutes les cellules cancéreuses. La radiothérapie a ensuite permis de brûler les cellules qui potentiellement pouvaient rester. Suite à ces séances, il y a un contrôle pendant 5 ans avec une mammographie annuelle. C'est lors d'un contrôle, en juin de l'année suivante, qu'ils ont décelé d'autres cellules cancéreuses à un autre endroit du sein.

La récidive

C'était la douche froide. Le moral de guerrière en a pris un coup car je ne m'y attendais pas du tout. Donc rebelotte avec une opération. Je ne pouvais plus avoir de radiothérapie car il faut savoir que quand tu as eu une radiothérapie sur un organe, tu ne peux pas être à nouveau irradiée à cet endroit. J'ai donc eu une mastectomie, ils m'ont enlevé le sein complètement.

Je tiens à insister sur ce point car les cicatrices ne se voient pas mais c'est ce qui impacte ensuite la vie au quotidien.

Une pause salvatrice

Après cette deuxième opération, je ne voulais pas de suite prendre un arrêt de travail mais j'ai vite pris conscience que j'avais des difficultés à me remettre de cette opération, qu'il fallait que je prenne du temps pour moi, pour me reconstruire. Parce que c'était vraiment une reconstruction physique et mentale. En fait, tout ce que je n'ai pas fait la première année de cancer, je l'ai fait la deuxième année. Donc j'ai écouté mon corps.

Pendant mon arrêt de travail d'un an, j’ai utilisé l’aide apportée par la Ligue contre le cancer, qui m’a aidée à garder le cap aussi (soutien psychologique, Activité Physique Adaptée, socio-estheticienne, groupe de paroles...).

Notre entourage n'est pas toujours à l'aise pour parler de la maladie, et on a parfois peur de les "agacer" à force de ressasser ce sujet... Alors plutôt que de s'enfermer dans le silence, le groupe de paroles est là pour nous écouter, nous rassurer et nous montrer que ce que l'on ressent est légitime.

Je trouve important d’en parler parce que peu connaissent toutes les actions proposées par la Ligue.

J'avais beaucoup de mal à entendre tout ce qui était en lien avec mon cancer durant l'année suivant l'opération, c'était très compliqué parce que j'avais très peur, peur que ce soit un cycle sans fin. J'ai passé 2 contrôles positifs donc aujourd'hui je me sens plus rassurée.

Instant présent

Aujourd'hui, cela reste une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. J'ai des séquelles physiques, je dois en tenir compte. la radiothérapie laisse aussi des séquelles internes. La fatigue est présente aussi. Aujourd'hui, je m'écoute. Je travaille, j'organise mon temps en fonction de mes enfants et de ma santé. Mes Clientes le savent. Je n'ai pas ralenti mon activité mais si je sens qu'aujourd'hui n'est pas un bon jour, je ne culpabilise pas, je pourrais le faire demain.

C'est ce que j'aime dans cette activité de Conseillère VDI, car c'est une activité à temps choisi et je peux travailler en fonction de mon ressenti de mon état général et mental. Du coup, je ne me sens pas obligée.

La famille

La maladie nous arrive à nous, on a peur, mais elle impacte aussi la famille. Mon petit garçon avait 5 ans à l'époque et a eu très très peur, il a développé une grande anxiété. L'activité de Conseillère VDI, c'est une façon de montrer à mon fils que je tiens compte de ses sentiments. Si il a besoin que j'aille le chercher le midi pour manger à la maison, j'y vais, je ne culpabilise pas.

Aujourd'hui, je veux réserver du temps à mes enfants pour me montrer qu'ils comptent pour moi, et c'est ce que me permet l'activité de Conseillère en vente directe à domicile.

Un produit Body Nature

L'Huile précieuse pour le massage des cicatrices. C'est mon produit chouchou pour réparer mes cicatrices et j'aime aussi l'Huile bio de massage bébé qui est super.

Un message

De prendre soin de soi. De ne pas attendre la dernière minute pour cela. Si on est à l'écoute de notre corps, si l'on fait en sorte de le respecter, nous avons toutes les cartes en main pour affronter ce type d'épreuve. Il ne faut pas hésiter à en parler aussi.

Retrouvez le témoignage de Magali en vidéo.

Nous tenons à souligner que, chaque année en octobre, un écho particulier est fait à la lutte contre le cancer du sein. Toutefois, cette réalité ne se résume pas qu’au mois d’octobre. Chez Body Nature, nous considérons qu’Octobre Rose doit avoir une résonance toute l'année. Un combat qui nous tient particulièrement à cœur quand on s'engage au quotidien pour fabriquer des cosmétiques biologiques aux ingrédients transparents.

Aujourd’hui, la prévention est notre meilleure arme et nous souhaitons souligner l’importance primordiale de chaque action :

- Faire des auto-palpations chaque mois afin de détecter chaque anomalie et consulter chaque année votre médecin ou sage-femme.

- Regarder vos seins pour les connaître et prendre conscience d’un changement. Si vous observez un changement, parlez-en à un professionnel de santé.

- Prendre rendez-vous pour des mammographies en fonction de votre âge et de vos antécédents.

- Adopter un mode de vie sain avec une alimentation équilibrée et de l’exercice régulièrement, en limitant la consommation d’alcool et de tabac.